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| [Championnat du monde inter-Therapy de flood] | |
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Auteur | Message |
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cam BioTeck Therapy
Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 10/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Ven 18 Nov à 18:44 | |
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| | | Cyrus ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 644 D'où qu'tu viens ? : D'un peu partout Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Sam 19 Nov à 2:56 | |
| Lew Christensen est un danseur, chorégraphe et maître de ballet américain né le 9 mai 1909 et décédé le 9 octobre 1984.
Issu d'une grande famille de danseurs américains, sa carrière est fortement liée au San Francisco Ballet puisqu'il fut le directeur associé de l'institution de 1951 à sa mort en 1984.
Comme ses frères Harold et Willam, Lew Christensen débute la dance classique avec son oncle qui était maître de ballet avant de poursuivre une formation professionnelle à New York.
En 1935 il dance au Metropolitan Opera de New York avec l'American Ballet, la nouvelle compagnie de George Balanchine.
Les frères Christensen se voient délivrer plusieurs prix et distinctions pour récompenser leur contribution au monde de la dance, dont le Dance Magazine Award en 1973 et le Capezio Dance Award en 1983. | |
| | | Dunska ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 511 Age : 38 D'où qu'tu viens ? : St-Etienne Date d'inscription : 14/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Sam 19 Nov à 3:51 | |
| Un cours de maths un peu spécial !
Pour avoir une femme il nous faut du temps et de l'argent. On peut donc poser: femme=temps*argent
Or tout le monde sait que le temps c'est de l'argent, d'où: temps=argent femme=argent*argent=argent²
Mais on sait aussi que l'argent c'est la racine des problemes: argent=racine(probleme)
On a donc: femme=[racine(problème)]²
femme=probleme
Après vous avoir donné un aperçu plutôt sympathique des maths passons aux choses sérieuses...
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 … comment en est-on arrivé là ? Pas si simple ! … et pour répondre à cette question, nous allons devoir voyager de la Mésopotamie (actuelle Irak) à l’Afrique du Nord en passant par l’Egypte, l’Inde et la Grèce.
Une petite légende autour du mot "calcul" (qui vient de « calculus », en latin, caillou), nous raconte que le berger déposait dans un panier autant de cailloux que de moutons quittaient la bergerie. En rentrant des prés, le berger sortait les cailloux du panier afin de vérifier le compte de moutons. C'est ce qu'on appelle la correspondance terme à terme. Elle consiste à associer à chaque élément de l'ensemble à compter (ici les moutons), des éléments d'une autre variété (cailloux, doigts, ...). Elle est la base de tout système de numération et permet en particulier de comparer la taille des ensembles.
L’évolution de nos chiffres s'étale sur plusieurs millénaires. C'est au Paléolithique (il y a 30 000 ans) qu'on trouve les premières marques permettant de conserver les nombres sur des supports tels que les os ou le bois. La plus ancienne est un péroné de babouin portant 29 encoches trouvé au Swaziland en Afrique australe.
Compter par paquets : la base du système
On a tous eu un jour l’occasion de compter une quantité importante de petits objets : des pièces de monnaie, des billes, des cartes, … Notre compte fini, on en effectue un deuxième afin d’être certain de ne pas s’être trompé. Mais il est rare, malheureusement, de tomber deux fois sur le même résultat. Et là, notre esprit ingénieux (!) nous conseille d’user d’un stratagème pour ne pas se faire posséder une nouvelle fois par le grand nombre : on fait des petits paquets de 10 ! Et si cela ne suffit pas : avec 10 petits paquets de 10, nous formons un gros paquet de 100. Nous réinventons le système de numération de base 10 (système décimal). Pourquoi « de base 10 », car pour obtenir un petit paquet, il faut 10 unités et pour obtenir un gros paquet, il faut 10 petits paquets. Pour passer au rang des dizaines (petits paquets), il faut 10 unités et pour passer au rang des centaines (gros paquets), il faut 10 dizaines. 10 unités d'un rang valent 1 unité du rang immédiatement supérieur.
L'écriture décimale demande 10 symboles (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9). Nos 10 doigts en sont incontestablement à l’origine. Que serait aujourd’hui notre système d’écriture si nous avions deux doigts seulement ???
Il est possible en effet d'écrire les nombres dans d'autres bases que la base décimale ! Prenons par exemple le système binaire (base 2) qui ne dispose que de deux symboles : 0 et 1 (deux doigts!)
0 s’écrit 0 (en base 2) 1 s’écrit 1 2 s’écrit 10 3 s’écrit 11 4 s’écrit 100 5 s’écrit 101 etc…
Ce système est par exemple utilisé dans la programmation des ordinateurs. En électronique, soit le circuit est fermé (0), soit il est ouvert (1). A condition d’avoir un nombre suffisant de circuits, on peut coder n’importe quel nombre. Le code ASCII utilise ainsi les nombres binaires pour représenter des symboles tels les caractères, les chiffres, les signes de ponctuation...
Classification des numérations :
Chaque civilisation avait son système de numération plus ou moins performant dans sa propre base.
- Dans le principe additif, la valeur d'un nombre est égale à la somme des symboles qui le composent. Un nombre est formé par la juxtaposition de symboles répétés autant de fois qu'il le faut. Pour noter le chiffre 9 par exemple, les égyptiens répètent neuf fois le symbole de l’unité. On voit vite les limites de ce procédé quand il s’agit de représenter des grands nombres mais surtout d'effectuer des calculs. Le principe additif imposait en effet une distance entre écriture et calcul exigeant l’usage de dispositifs matériels tels le boulier ou l’abaque.
- Comment peut on écrire alors un nombre avec moins symboles ? Le principe de position semble en être la meilleure réponse et constitue une avancée capitale dans l'histoire de l’écriture des nombres. L'idée ingénieuse est que la valeur du symbole varie en fonction de la place qu’il occupe dans l’écriture du nombre. Dans 553, par exemple, le "5 de gauche" occupe la place des centaines et vaut 10 fois plus que le "5 du centre" occupant la place des dizaines. Ce sont pourtant les mêmes symboles !
- Certaines civilisations ont adopté un principe mixte appelé numération hybride faisant intervenir simultanément l'addition et la multiplication dans le principe de position. Pour comprendre, le nombre 932 représenté dans un tel type de numération s'écrirait : 910031021 | |
| | | cam BioTeck Therapy
Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 10/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Sam 19 Nov à 4:26 | |
| Fais cet exercice de maths surprenant.
Il dure seulement 20 secondes. Tout ce que tu dois faire c'est suivre les instructions et surtout ne pas lire la fin avant d'avoir fait les calculs, ok? Commençons!
1. Décide le nombre de nuits par semaine durant lesquelles tu aimerais faire l'amour.
2. Multiplies ce chiffre par 50.
3. Ajoutes 44 Au résultat.
4. Apres, multiplies par 200.
5. Si cette année tu as déjà fêté ton anniversaire, ajoutes 105.
Sinon, ajoutes 104.
6. Dernier pas: soustraies ton année de naissance (par exemple, soustraies 1941, 1973, etc.) au résultat obtenu.
Une fois la soustraction faite, tu devrais obtenir un nombre de cinqchiffres.
Donc:
Le premier des 5 chiffres t'indique le nombre de nuits par semaine où il te plairait de faire l'amour, non?
Mais c'est pas tout.
Les deux derniers chiffres correspondent a ton âge.
Mais le meilleur va venir.
Les second et troisième chiffres indiquent....
LA POSITION QUE TU PRÉFÈRES, HONTEUX !!!!!!
Cette curiosité mathématique fonctionne seulement cette année (2005) | |
| | | Kedje Delator Therapy
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 17/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Sam 19 Nov à 5:56 | |
| LA CONFITURE DE NOUILLES
La confiture de nouilles remonte à une époque fort lointaine; d'après les renseignements qui nous ont été communiqués par le conservateur du musée de la Tonnellerie, c’est le cuisinier de Vercingétorix qui eut, le premier, l'idée de composer ce chef d'œuvre de la gourmandise. Avant de semer la graine de nouille, les nouilliculteurs préparent longuement le champ nouillifère pour le rendre apte à la fécondation et versent sur toute sa surface de l'alcool de menthe dans la proportion d'un verre à bordeaux par hectare de superficie ; cette opération, qui est confiée à des spécialistes de l'école de Nouilliculture, est effectuée avec un compte-gouttes. Après cela, on laisse fermenter la terre pendant toute la durée de la nouvelle lune et, dès l'apparition du premier quartier, on procède alors aux senouilles de la graine de nouilles. La nouille, encore à l'état brut, est alors soigneusement triée et débarrassée de ses impuretés; après un premier stade, elle est expédiée à l'usine et passée au laminouille, qui va lui donner l’aspect définitif que nous lui connaissons ; le laminouille est une machine extrêmement perfectionnée, qui marche au guignolet-cassiss et qui peut débiter jusqu'à 90 kilomètres de nouilles à l'heure; à la sortie du laminouille, la nouille est automatiquement passée au vernis cellulosique, qui la rend imperméable et souple ; elle est ensuite hachée menu à la hache d'abordage et râpée. Après le râpage, la nouille est alors mise en bouteille, opération très délicate qui demande énormément d'attention ; on met ensuite les bouteilles dans un appareil , appelé électronouille, dans lequel passe un, courant de 210 volts ; après un séjour de douze heures dans cet appareil, les bouteilles sont sorties et on vide la nouille désormais électrifiée dans un récipient placé lui-même sur un réchaud à haute tension. On verse alors dans ledit récipient du sel, du sucre, du poivre de Cayenne, du gingembre, de la cannelle, de l'huile, de la pomme de terre pilée, un flacon de magnésie bismurée, du riz, des carottes, des peaux de saucisson, des tomates, du vin blanc et des piments rouges ; on mélange lentement ces7 ingrédients avec la nouille à l'aide d'une cuillère à pot et on laisse mitonner à petit feu pendant vingt et un jours. La confiture de nouilles est alors virtuellement terminée. Lorsque les vingt et un jours sont écoulés, que la cuisson est parvenue à son point culminant et définitif, on place le récipient dans un placard, afin que la confiture se solidifie et devienne gélatineuse ; quand elle est complètement refroidie, on soulève le récipient très délicatement, avec d'infinies précautions et le maximum de prudence, et on balance le tout par la fenêtre parce que ce n'est pas bon. Voilà, mesdames et messieurs, l’histoire de la confiture de nouilles ; c'est une industrie dont la prospérité s'accroît d'année en année; elle fait vivre des milliers d'artisans, des ingénieurs, des chimistes, des huissiers et des fabricants de lunettes. Sa réputation est universelle et en bonne ambassadrice elle va porter dans les plus lointaines contrées de l'univers, par-delà les mers océanes, le bon renom de notre industrie républicaine, une et indivisible et démocratique. | |
| | | cam BioTeck Therapy
Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 10/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 11:08 | |
| [b]flooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo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| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 16:44 | |
| Alors aujourd'hui je vous propose un cour passionnant....
La vie sexuelle des 6-11 ans.
L'enfant en âge d'aller à l'école primaire - entre 6 et 11 ans environ - est habité et mû, entre autres, par sa pulsion et ses désirs sexuels. C'est une énergie vitale en lui qui vise aussi bien à l'union positive avec l'autre qu'à une union positive à lui-même : si la finalité biologique de cette union n'est pas encore activée à cet âge, la finalité affective l'est bel et bien ; elle engage plus ou moins concrètement le corps et les parties sexuées de celui-ci, et apporte à l'enfant - et à ses éventuels partenaires - plaisirs et joies.
Il y a donc réellement une vie sexuelle à cette période de la vie, faite de représentations mentales, d'affects, mais aussi de mises en pratique. Elle peut être momentanément estimée soit " normale ", soit pathologique. Nous nous centrerons surtout sur la première modalité.
LES DETERMINANTS D'UNE VIE SEXUELLE EN BONNE SANTE DEVELOPPEMENTALE.
La curiosité.
C'est le désir de connaître la nature et le fonctionnement du corps, jusqu'à ses domaines les plus intimes : expériences faites sur lui, comparaisons effectuées sur l'autre, identique ou complémentaire, désir de savoir quelle est cette fameuse sexualité dont parlent tant les " grands " et appropriation progressive du concept, en partant des gros mots et des blagues obscènes - d'abord pas très bien compris - jusqu'aux exercices pratiques.
Le désir et le processus d'identification aux grands et aux adultes.
Contrairement à ce qui se passait au cours des cent dernières années, les enfants sont témoins de la vie sexuelle des adultes. Pas essentiellement des ébats de papa et maman ( ou, pour " faire moderne ", d'un de ceux-ci avec son partenaire homo ou hétéro du moment ), qu'il faut toujours surprendre par le trou de la serrure mais, de façon plus ouverte, de l'espèce adulte, qu'on voit forniquer à heures fixes à la télévision, ou dont les médias apprennent qu'ils ont un drôle d'usage du cigare : si le Père fait l'amour sur la place publique, ses fils, pour grandir, vont jouer à l'avance les rôles qu'ils devront tenir un jour, puis comme dans toute identification, vont avoir envie de le faire pour de vrai.
Le défi face aux règles.
Même si les interdits sont moins cruels, le langage des adultes continue largement à situer la pratique de la sexualité comme étant de leur domaine réservé : " Tu peux - sinon : tu dois ! - savoir ... la sexualité, c'est chouette ... mais tu es trop petit pour la pratiquer ( et si je t'y prends, je crie sur toi : ainsi fut puni Prométhée pour avoir voulu voler le feu des dieux ; un aigle lui rongea le foie pour l'éternité ). " De fait, ce qui reste un interdit, beaucoup d'enfants ont envie de le transgresser à l'occasion, précisément parce que c'est ... interdit .
L'affirmation d'une puissance ressentie en soi.
S'intéresser au sexe, c'est être grand, se le prouver à soi-même, et le montrer aux autres. Dans le cadre de cette affirmation de puissance, se situent les enfants dominants qui prennent l'initiative d'entraîner les autres à l'aventure, ici sexuelle, tout en finissant par respecter leur éventuel refus. Ce ne sont donc pas des enfants abuseurs, même si, au moment de la découverte des faits, les autres ont tendance à les lâcher et à prétendre qu'ils ont été entraînés contre leur gré .
Un enfant qui se développe bien n'est pas exempt d'angoisses, ni même de légers sentiments de culpabilité irrationnelle.
Ces sentiments pénibles font partie de toute vie. Mais, paradoxalement, leur existence n'inhibe pas systématiquement la réalisation des désirs et des comportements même si leur mise en œuvre les accroîtra encore. On est dans un véritable cercle vicieux : pour être quitte de son angoisse, pour savoir, pour vérifier, pour vaincre l'ennemi ... l'enfant va poser un acte, mais cet acte ne soulage rien à long terme. Au contraire, il amplifie la crainte de l'agression en retour.
Il en est de même pour la culpabilité : pour en savoir plus sur les intentions punitives prêtées à l'adulte et sur le pouvoir de discernement de celui-ci, l'enfant va poser le comportement interdit, et en laisser des traces qui mènent à lui. La punition précise qui suivra est censée être préférable à un vécu diffus de culpabilité ... mais l'acte réveille de nouvelles culpabilités.
Parmi les angoisses " normales " à l'âge de l'école primaire, on peut citer :
- surtout chez les plus jeunes, des angoisses liées au simple jeu de l'imagination qui pallie énormément les lacunes momentanées de l'intelligence et d'un bagage informatif correct : pas encore de certitude tranquille quant à la permanence de l'objet, et partant, quant à l'inéluctabilité et à la stabilité des différences sexuelles, etc.; il existe donc des vérifications anxieuses, scientifiques, de ce qu'il en est.
- surtout chez les plus âgés, l'existence structurante d'une phase de névrose infantile (" pas trop serrée ") : avant que l'enfant ne trouve ses solutions mentales rapidement et spontanément - via les identifications, les sublimations et la simple mise en veilleuse spontanée de son Sur-Moi le plus archaïque -, certains de ses désirs lui apparaissent momentanément conflictuels comme les désirs œdipiens et les désirs masturbatoires ( c'est-à-dire désirs de pratiquer déjà une sexualité, comme les grands ).
La camaraderie ou l'amitié, et les partages qu'elle induit.
" Pour faire plaisir " au copain ou à la copine qu'on aime bien, on lui montre, le coeur un peu battant, l'image pornographique acquise de dure lutte, voire une partie intime du corps propre , comme un secret précieux, qu'on portera ensuite ensemble ... On procède avec lui aux premières explorations et activités vraiment sexuelles, à la découverte des mystères et plaisirs qui y sont liés, etc. Une satisfaction érotique.
En effet, le plaisir de la manipulation sexuelle, le plaisir de (se) toucher ou d'être touché, constitue également un déterminant partiel de l'activité sexuelle infantile. Et cela, même s'il n'a encore que peu à voir avec l'intensité des plaisirs et orgasmes éprouvés autour de et après la puberté. S'ajoutent à ce plaisir strictement physique et local, d'autres plaisirs plus spirituels liés aux déterminants déjà évoqués : plaisir de savoir, d'expérimenter, de grandir, de défier, etc.
La recherche du plaisir n'est cependant ici qu'un but parmi d'autres ; il n'existe pas, comme dans la perversion, un culte raffiné et quasi exclusif de l'érotisme .
A côté de ces dynamismes psychiques principaux, et sans prétendre d'ailleurs en avoir dressé une liste exhaustive, il faut évoquer des facteurs d'un autre ordre, comme :
- le corps : son équipement n'est pas le même d'un enfant à l'autre; certains ont des besoins, une excitabilité et une sensibilité sexuels plus forts que d'autres;
- la vitesse du développement général et pulsionnel est variable elle aussi. Elle est déterminée en partie, et en partie seulement, par les attitudes de l'environnement. Certains enfants quittent plus vite et plus radicalement que d'autres leurs investissements oraux, sphinctériens, génitaux solitaires ..., d'autres s'y attardent ou ne les abandonnent que partiellement.
LES FORMES D'UNE ACTIVITE SEXUELLE QUI SE DEVELOPPE BIEN.
Nous décrirons successivement : la forme stricto sensu, l'ambiance affective générale qui accompagne l'activité, quelques critères caractéristiques du contexte et du déroulement, l'un ou l'autre critère lié à la présence éventuelle de partenaire(s).
La forme stricto sensu. S'installe progressivement une primauté des pulsions, désirs et activités génitales, en même temps que prennent corps les fantasmes organisateurs de la sexualité, pour la suite de la vie.
Corollairement, on assiste au déclin de la primauté des pulsions prégénitales, le plus souvent en quête d'objet partiel. Déclin veut dire que l'intérêt pour celles-ci et le plaisir qu'elles procurent s'amenuisent spontanément : elles deviennent largement inutilisées, plutôt que refoulées.
Déclin n'est pas disparition : elles persistent comme centres d'intérêt occasionnels. Par exemple, lorsque le hasard ramène des stimuli, qu'il s'ennuie et/ou qu'il a peur, l'enfant se livre à nouveau à des jeux urinaires. Quand il a été malmené, il peut passer par une brève phase de sadisme sur des petits animaux, etc.
En outre, la vitesse du développement n'est pas la même selon les enfants, pas plus que ne l'est la radicalité avec laquelle ils passent d'une étape à l'autre. Certains enfants, davantage fixés à l'âge nourrisson de leur vie, verront leur génitalité infiltrée d'un très grand désir de caresses, voire d'activités buccales. D'autres, plus fixés à l'âge tout-puissant ou sphinctérien, auront une sexualité plus brutale, parfois proche du sadisme, et/ou garderont de grands intérêts scatologiques.
La primauté du génital progresse indubitablement, mais elle connaît elle-même un certain nombre de tâtonnements d'objet et de mode. Quant à l'objet, il y a des allers et retours entre :
- des phases d'investissement auto-érotique : masturbations sans fantasmes ou avec fantasmes centrés sur soi, ou mettant vaguement en scène l'autre comme faire-valoir de la jouissance ou de l'emprise recherchées;
- d'autres, où la masturbation est la seule conduite sexuelle réalistement accessible, mais où, fantasmatiquement, est intensément désirée une relation physique avec le parent œdipien et/ou avec ses déplacements les plus lisibles; il est beaucoup plus rare que ce soit avec un partenaire de la même génération d'âge;
- des jeux sexuels, homo ou hétérosexuels, avec un (des) partenaire(s) du même groupe d'âge;
- bien plus rares sont les activités sexuelles qui s'accompagneraient d'un réel vécu amoureux (5).
Quant au mode, l'inspection, la manipulation et les caresses des zones et organes génitaux deviennent de plus en plus centrales ; elles s'accompagnent éventuellement d'un rien de scénario, d'histoire racontée (" On disait que tu es le papa. "), mais rapidement, l'enfant sain va au but, et ne s'invente pas de scénarios très compliqués qui retarderaient longuement l'ultime " découverte ".
Coexistent avec ces manipulations :
- des moments d'exhibitionnisme : à travers eux, vérifier son pouvoir ( de séduire, d'effrayer, d'oser ) est au moins aussi important que le plaisir érotique rencontré; la toute première étape sur la voie de cet exhibitionnisme, c'est le maniement de gros mots, de blagues salaces ou du folklore obscène des comptines;
- d'autres, de voyeurisme, mais où, là aussi, le plaisir de satisfaire sa curiosité, de faire comme les grands, est au moins aussi grand que la satisfaction érotique [ Satterfield , 1975 ].
" Enculer " et " sucer " passant de plus en plus dans le vocabulaire quotidien, certains enfants voudront voir de plus près de quoi il s'agit, surtout s'ils ont des fixations anales ou orales. On n'est plus à l'époque où la vie rurale était vide de stimulations, à part l'arrière-train accueillant des ânes et des brebis; en revanche, il y a davantage d'enfants laissés à eux-mêmes, curieux, sans beaucoup de retenue sur- moïque et qui, entre autres explorations, dans l'appartement où ils s'ennuient, peuvent se souvenir que le berger allemand femelle de la maison, après tout, pourrait être à usages multiples, etc ( Voila pourquoi votre chien s'enfuit quand vous arrivez par derrière...)
Si, un peu par hasard ou parce que le développement est plus lent dans certains domaines, il existe parfois des satisfactions non-génitales, on peut parier qu'elles sont accessoires et que l'enfant ne s'y cramponnera pas : dans le film Padre Padrone, le pré-adolescent qui connaît bibliquement son âne ne restera très probablement pas fixé à ce mode de satisfaction, et ne s'y est adonné que faute de mieux.
L'ambiance affective qui entoure l'activité sexuelle " normale " est largement détendue, paisible, plaisante, sans centration exclusive et intense sur la seule jouissance physique. Il peut s'y mêler éventuellement un peu d'angoisse et de culpabilité : c'est parfois " le cœur battant " que les enfants explorent cet univers encore largement inconnu et qui leur semble être réservé aux adultes .
Quant à son déroulement. L'activité sexuelle est bien moins souvent l'aboutissement d'une planification contraignante et longuement concoctée à l'avance que déclenchée par le hasard : ennui, insomnie, besoin de faire pipi à deux au même moment, stimulus externe imprévu et excitant, tension corporelle, etc. Elle peut donc apparaître comme impulsive ou exécutée avec maîtrise et intelligence, mais dans les deux éventualités, l'enfant la reconnaît comme sienne; du moins le reconnaît-il dans son for intérieur, pour lui-même (" C'était gai ", entendez : " C'est moi qui ai planifié quelque chose de gai " ( GAI et non pas GAY, nuance)); néanmoins, si les adultes l'interpellent et lui font des reproches, il se défendra souvent de l'avoir voulu vraiment, pour ne pas s'attirer des ennuis.
L'activité a également lieu discrètement, loin de la génération des parents et elle n'est jamais surprise par eux que par un malheureux hasard.
Si l'on examine les choses dans la durée, on constate aussi que :
- l'activité ne se répète pas à haute fréquence : l'enfant ne passe pas sa vie à se masturber. Dans un petit groupe de copains, les jeux sexuels constituent un hasard occasionnel : ils se réunissent surtout pour jouer, faire du sport et, à l'occasion un peu de sexe;
- il y a une progression dans la " technique et la compétence " en matière sexuelle, et aussi, une certaine diversification : l'enfant ne reproduit pas indéfiniment le même scénario.
Si des pairs sont engagés dans l'activité, ils sont respectés. Les enfants se parlent : il s'agit bien d'un " jeu " qui engage le sexe et le dépasse à la fois ; on y discute donc des sciences du corps et du sexe, on y joue des rôles sexués et sexuels.
Les pairs engagés sont plus ou moins du même âge ; les plus grands ( 10-12 ans ) ignorent les petits ( par exemple, en dessous de 7 ans ), objets de dédain et non objets sexuels à initier.
Quant au conflit avec l'ordre adulte, il est fréquent. Pour l'adulte du XXIe siècle, l'enfant est souvent assez grand pour savoir, et trop petit pour faire. Mais ce paradoxe n'arrête pas l'enfant, qui conquiert sa sexualité : dans Padre Padrone toujours, on voit que l'accès à la sexualité n'est pas quantité négligeable. Elle dérange l'ordre adulte, qui a une certaine image de l'enfance : bons bergers bien utilisés, mais bien conformes aussi, sans distractions déviantes. Il y a donc un châtiment, mais celui-ci n'arrête pas un processus en marche : les images suivantes du film restent sexuelles mais, alors, la sexualité surprise chez les enfants n'est pas l'objet d'un affrontement, mais plutôt d'une stimulation des adultes ... entre eux.
Dernière édition par le Dim 20 Nov à 17:00, édité 1 fois | |
| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 16:45 | |
| La suite.... L'ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF. Ce que pourrait être un accompagnement idéal. Supposons que nous - parents, éducateurs, thérapeutes - soyons en mesure de réagir immédiatement " en connaissance de cause ", c'est-à- dire en ayant correctement appréhendé la signification saine de la question, de la préoccupation ou/et de l'activité sexuelle à laquelle nous sommes confrontés. Supposons par ailleurs que nous soyons sereins. Alors, dans les grandes lignes, voici une proposition d'accompagnement qui me semble contribuer à la maturation de l'enfant : S'il nous arrive de " tomber par hasard " sur une activité sexuelle saine ou d'en être informés, une des attitudes les plus structurantes, c'est notre discrétion, qui renvoie l'enfant à sa génération d'âge. Dans une large mesure, le meilleur accompagnement de la sexualité d'un enfant d'âge scolaire consiste à lui laisser largement la paix, sans beaucoup se mêler de ses tâtonnements, le plus souvent discrets. Evitez donc toutes remarques du genre : - Alors comme sa on se tate??? - Si tu savais ce que je lui fais le soir à ta mère.... - Te trompes pas de trou!!! - Fais attention aux tendinites du poignet!!! - T'en fais pas, c'est normal de s'astiquer de temps en temps, faut que sa brille quand on la sort.... Réfléchissons plutôt à notre témoignage de vie spontané, comme adultes investis par lui, autour de l'identité sexuée et sexuelle et de la sexualité : c'est celui-ci surtout qui sera à l'origine des identifications les plus stables de l'enfant, et de la mise en place progressive de ses désirs et de leur socialisation, avec la part qu'il réserve à l'amour, au plaisir et aux sublimations. Pour peu que nous soyons investis ( je dis bien investis et non pas TRAvesti.... ) d'une mission d'éducation, cette sobriété peut nous paraître quelque peu frustrante ( nous avons parfois besoin de nous rassurer ) ou angoissante pour l'enfant. Faut-il y ajouter un commentaire?( évitez de préférence les commentaires du genre : hé ben, elle est ptite.) Peut-être, mais de préférence pas sur le coup du réflexe émotionnel généré par la scène surprise ou apprise. Plus tard, à tête reposée, ce qu'on a vu ou appris peut être l'occasion d'un petit échange verbal sur la sexualité, son sens, la place que nous lui donnons dans notre vie et celle que nous proposons à l'enfant. Éventuellement, c'est l'occasion de lui (ré)énoncer deux lois ( qui nous semblent transcender le relatif culturel ), de les lui expliquer et de vérifier s'il a suffisamment veillé à les observer : A-t-il veillé à exercer son activité sexuelle discrètement, hors du regard de ceux qui n'y étaient pas invités ? Et, s'il y avait un ou des partenaires, celui-ci ( ceux-ci ) était-il ( étaient-ils ) consentant(s)? En particulier, si la différence d'âge était assez importante ( par exemple, implication d'un petit d'âge préscolaire ), on doit lui rappeler combien les tout-petits sont suggestibles; leur consentement est donc souvent des plus fragiles et l'on fait mieux de les laisser en dehors de ces jeux-là. L'adulte éducateur se donne en outre naturellement le droit d'inviter l'enfant à se conformer à une attente familiale et culturelle ( par exemple : " Avec ton copain X [avec qui il y a eu le jeu sexuel], j'espère que vous passez beaucoup de temps à vous amuser autrement, et à faire d'autres choses. Qu'est-ce qui vous intéresse surtout? "). Mais, redisons- le, c'est d'abord le témoignage de vie des adultes qui est susceptible d'avoir l'effet éducatif le plus radical. Si nous sommes interpellés en tant que psychothérapeutes à ce propos, nous pouvons discuter avec les parents dans les termes décrits ci- dessus ; il nous revient également de les aider à comprendre le retentissement en eux de cette sexualité perçue chez leur enfant, et l'inscription de ce retentissement dans leur histoire. Après quoi, ils feront mieux la part des choses entre ce qui est vraiment au service de son épanouissement et ce qui est pur remous de leurs réminiscences subjectives. Sexualité pathologique ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF ET THERAPEUTIQUE DE L'ENFANT. La place nous manque dans cet article pour exposer en détail les raisons de la genèse progressive ainsi que les formes cliniques d'une sexualité momentanément pathologique chez certains enfants. " Momentanément " c'est-à-dire se limitant parfois à une très brève période ou se prolongeant dans la durée, jusqu'à la " chronification ". A notre sens, les quatre pathologies les plus fréquentes sont : - une sexualité anxieuse-compulsive ( névrotique ou post-traumatique ); En plus clair, il y a eu un problème donc il passe ses soirées à s'astiquer... - une sexualité excessive et/ou précoce (" hypersexualité "); En gros il pense qu'à CA - une sexualité liée à l'abus de pouvoir; Fallait pas le frapper quand il était jeune, tu va le regretter plus tard - et une sexualité perverse. Lui c'est le futur mec que vous croisez dans la rue à poil avec un imper... Les grandes lignes de la prise en charge de chacune de ces formes procèdent de grandes catégories d'intention identiques, avec chaque fois des applications particulières. " Travailler " nos émotions. Il est rare que nous demeurions suffisamment sereins face aux manifestations sexuelles des enfants, surtout quand elles sont porteuses de caractéristiques pathologiques à même de nous déstabiliser. Les réactions émotionnelles les plus habituelles conduisent à la dramatisation (" C'est un futur Dutroux ") ou, à l'inverse, à la banalisation- minimisation , qui n'est souvent qu'une dénégation de l'angoisse que nous éprouvons (" Ils jouent tous à touche-pipi " ou, en plus distingué : " Les enfants sont des pervers polymorphes "). La sollicitude pour l'ensemble de la personne de l'enfant.
Dernière édition par le Dim 20 Nov à 17:02, édité 1 fois | |
| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 16:46 | |
| Et fin ...
Schématiquement, cette intention se décompose en trois axes :
1. Il s'est produit un (des) fait(s) sexuel(s) problématique(s). Il faut donc pouvoir en parler avec l'enfant délicatement et clairement, en insistant au besoin : il est souhaitable qu'il puisse le(s) décrire, en le(s) plaçant dans leur contexte; il devrait également pouvoir donner ses propres idées sur leurs causes : comment s'explique-t-il qu'il a fait cela? Il devrait également évoquer son vécu à leur sujet, la " place ", le " sens " qu'il attribue à sa jeune sexualité dans sa vie, actuelle et future.
2. A travers l'écoute de l'enfant, à travers ce qu'il dit de lui de façon plus générale, à travers l'observation de son comportement et l'écoute de son entourage, l'adulte devrait, lui aussi, se faire une idée, souvent plus large, sur " les causes " : quels sont les facteurs individuels, familiaux, sociaux, probablement à l'origine de la pathologie sexuelle. Reste alors à y remédier ( guidance parentale, psychothérapie, changement de fréquentations, etc.).
3. L'enfant n'est évidemment pas réductible à sa sexualité. Il s'agit de s'intéresser à d'autres dimensions de son être, estimées positives, et amplifier ses ressources, pour l'amener à désinvestir " naturellement " une sexualité déviante devenue inutile. Il en va de même si on s'intéresse à d'autres dimensions de son mal-être et si on les soigne.
Pensons par exemple à la valorisation des projets et à la mise en confiance en soi des enfants névrosés. Pensons aussi aux issues " sublimées " que l'on peut proposer aux enfants en recherche de pouvoir.
Notre témoignage de vie en matière d'identité sexuée, de rapport à l'autre, de sexualité est, rappelons-le, un axe éducatif de toute première importance, et il convient d'y réfléchir au moins autant s'il y a sexualité pathologique que si elle est estimée saine.
Nos commentaires explicites autour de la sexualité.
Pour peu que ces commentaires ne soient pas en contradiction avec notre témoignage spontané, et pour peu que nous soyons " signifiants " aux yeux de l'enfant, il peut être important que nous discutions explicitement avec lui de ce que peut représenter la sexualité dans une vie, à ses yeux et aux nôtres. A nous alors de veiller à ne pas être écrasants ( mieux vaut l'écoute et le partage des idées ), ni moralisateurs, type discours d'ancien combattant. Cet échange verbal comporte éventuellement des éléments informatifs ( fonctionnement, finalités biologiques, comportements sexuels habituels, etc.); il comporte surtout un partage d'idées sur les valeurs ( place de l'autre, du plaisir, de l'affection, etc.). Il évoque enfin l'inscription de la sexualité dans les Lois humaines et les normes culturelles et sociales. L'échange sur les valeurs est particulièrement important avec les enfants hypersexualisés, abusifs et pervers, qui, précisément, remettent en question " le sens ".
A propos des lois et des normes culturelles.
1. Certains actes sexuels pathologiques constituent aussi des transgressions intentionnelles des lois humaines les plus fondamentales : essentiellement via la violence faite sur le partenaire et/ou le non-respect des statuts générationnels ( des activités sexuelles avec des tout-petits constituent plus une violence - même d'apparence douce - qu'une activité transgénérationnelle ).
Certaines violences exercées sans le consentement du partenaire sont très délibérées : c'est toujours le cas, par définition, quand l'enfant recherche essentiellement la jouissance de son pouvoir via sa sexualité (" abus de pouvoir sexuel "). Par ailleurs, plus occasionnellement, les enfants hypersexualisés ou pervers peuvent, eux aussi, ne pas respecter le consentement de leurs partenaires. Dans la sexualité anxieuse-compulsive, il peut également exister une violence faite au partenaire, mais elle est en partie involontaire ( et souvent, en partie non- inéluctable : la responsabilité est atténuée, mais pas nulle ).
Dans certains actes sexuels transgénérationnels ( pédophilie ou inceste ), il peut également exister une demande active émanant de l'enfant ( le plus souvent hypersexualisé ou pervers). Même si l'adulte qui dit " oui " reste le principal responsable de ce qui suit ( il n'a pas assuré sa mission d'éducateur ), l'enfant ici incriminé a également des comptes à rendre sur sa part de responsabilité.
Nous avons décrit ailleurs ce qu'il en était de la réponse éducative à ces actes transgressifs ou pseudo-transgressifs. Rappelons seulement que :
- pour tous ces enfants, quelle que soit leur intentionnalité, l'interdiction de transgresser la loi doit être redite et, s'il y a eu abus physique ou/et moral sur autrui, des dédommagements doivent être demandés;
- plus il y a eu intentionnalité gratuite, plus on peut signifier à l'enfant que ce qu'il a fait était mal, et plus on peut envisager des punitions;
- tous peuvent être invités à " se réparer de l'intérieur " et voir leurs efforts de meilleure socialisation récompensés par la suite.
2. En deçà des lois naturelles, fondamentales, les normes culturelles et sociales disent quelles formes peut prendre la sexualité en général, et celle des enfants en particulier, pour respecter les attentes d'un groupe social déterminé. Aux éducateurs donc de réfléchir jusqu'à quel point ils veulent représenter la norme culturelle en cette matière.
En ce qui nous concerne, face à certaines formes perverses de la sexualité, ou face à une sexualité vraiment excessive, il ne nous choquerait pas d'entendre les adultes rappeler sobrement à l'enfant la norme culturelle, sans l'insulter ni le culpabiliser : " Chez nous, on ne pratique pas ce genre de sexualité-là ... Ce n'est pas comme ça qu'on a l'habitude de se faire plaisir ... de vivre sa sexualité avec autrui. " Ensuite, on lui interdit de recommencer.
Autres composantes importantes des attitudes quotidiennes.
- Des plaisirs davantage socialisés peuvent être proposés en remplacement, surtout face aux enfants hypersexualisés et soupçonnés de perversion : on peut veiller à leur proposer une ambiance et un programme de vie gais, attractifs, bien remplis. On définira avec eux des activités qui leur plaisent, où ils se sentent utiles, où ils ont l'impression de se réaliser, et on les encouragera à s'y investir. On essaiera particulièrement de mettre en place celles de ces activités qui connotent de vraies relations à autrui.
Cette invitation à vivre autrement ne sera pas faite grossièrement. Il ne s'agit donc pas de leur dire : " Fais du football pour ne plus penser à telle manière de pratiquer ta sexualité. " Le message à ce propos doit être dissocié : d'une part, le rappel de la norme culturelle ou de la loi (" ta sexualité peut s'exercer dans tel créneau et pas dans tel autre "), d'autre part, et en d'autres moments, des invitations à " bien remplir sa vie ".
- La présence de l'adulte dans la vie de l'enfant est essentielle : la sexualité déviante naît assez souvent en partie du vide, vide de présence matérielle, et vide d'un investissement relationnel de qualité. A nous d'en tirer les leçons et de redevenir davantage présents dans la vie de nos enfants, avec vigilance mais sans paranoïa, avec amitié, en les entraînant vers un monde social.
L'ACCOMPAGNEMENT TEL QU'IL FONCTIONNE CONCRETEMENT.
Il est rare que l'adulte fasse preuve tout de suite de la sérénité et de la lucidité qui permettraient totalement un accompagnement tel que nous venons de l'esquisser.
Pour beaucoup, il demeure une gêne à dialoguer clairement autour de la sexualité ; c'est un héritage de l'ambiance répressive dans laquelle ont baigné l'éducation sexuelle et l'accès à la sexualité de beaucoup d'adultes. C'est lié également au flou contemporain qui entoure les normes. Enfin, la culture prescrit que la sexualité doit être privée, intime et monogénérationnelle : cette valeur d'intimité pèse déjà sur la fluidité du dialogue.
Au-delà de cette gêne de base, des émotions excessives peuvent surgir, tant du côté de la dramatisation et de la tendance à culpabiliser l'enfant, que du côté inverse de " l'excitation érotique à ses côtes " et du clin d'œil de principe. Sous l'emprise de ces émotions, l'adulte peut se taire trop ... ou parler inconsidérément.
Mais une première réaction n'est pas forcément la réaction définitive ! L'adulte peut, s'il le veut, réfléchir à l'opportunité de ce qu'il a commencé par dire ou faire; il peut se faire conseiller quelque peu, il peut " revenir ", avec l'enfant, sur une première réaction maladroite et s'expliquer à ce propos, tranquillement : un nouveau commentaire et, aussi, quelques mots échangés sur la raison d'être du premier, peuvent s'avérer bien apaisants.
La signification saine ou pathologique de certains comportements sexuels n'apparaît pas toujours en une fois : tel acte sadique, est-ce un tâtonnement accidentel, ou un plaisir plus structural ? Il faut se méfier, ici, de la tendance à faire de l'enfant un ange, de la difficulté que l'on peut ressentir à admettre que quelque chose ne va pas chez lui, surtout dans le domaine sexuel ... Une volonté de le " normaliser " envers et contre tout a déjà conduit à des désastres, c'est-à-dire à priver l'enfant de l'aide dont il avait besoin! Si un enfant a fait quelque chose qui apparaît comme préoccupant dans le champ sexuel, il faut le rencontrer, essayer d'en parler avec lui et de savoir si ce n'est pas déjà une habitude qui s'installe.
Pour terminer, rappelons une idée difficile déjà émise dans ce post : nous ne sommes pas choqués par l'existence d'une dynamique de conquête de la sexualité par l'enfant, face à des aînés et des adultes qui ne lui lâchent pas tout d'un coup. Nous n'avons jamais été partisans de l'hyper-information sexuelle, ni des parents qui font des clins d'œil réjouis à leurs enfants qui se masturbent ou collectionnent de la pornographie jusque sous leurs yeux. La pratique sexuelle doit vraiment rester du privé monogénérationnel.
Plus radicalement, énoncer " Tu feras ça plus tard... Tu es trop petit pour t'occuper de ça... ", en situant le " plus tard " dans un flou mystérieux ou précis (" Je ne veux pas que vous ayez des relations sexuelles avant tel âge "), peut être structurant pour l'enfant à la double condition que l'adulte ne joue pas avec lui et pense vraiment ce qu'il dit et qu'il ne cherche pas à savoir à tout prix si l'enfant a transgressé. S'il tombe par hasard sur une transgression, qu'il cherche à en comprendre la signification. Si celle-ci est " saine " ( simple défi, l'enfant qui conquier son grandissement ), l'adulte devrait pouvoir accepter que l'enfant soit occupé à gagner sa place tout seul, dans le monde des grands ...
Dernière édition par le Dim 20 Nov à 17:05, édité 1 fois | |
| | | Exterminateur ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 439 Date d'inscription : 17/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 16:48 | |
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| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 16:49 | |
| lol merci, je sais c'est long mais très instructif. Désolé, mais ca ne rentrait pas en un post... | |
| | | Exterminateur ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 439 Date d'inscription : 17/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 16:50 | |
| vu comment c long c normal | |
| | | antikal ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 600 D'où qu'tu viens ? : lyon Date d'inscription : 23/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 18:11 | |
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| | | Dunska ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 511 Age : 38 D'où qu'tu viens ? : St-Etienne Date d'inscription : 14/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Dim 20 Nov à 23:13 | |
| je savais pas que la vie sexuelle des 6-11 ans pouvaient être aussi compliquée lol | |
| | | Cyrus ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 644 D'où qu'tu viens ? : D'un peu partout Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 2:22 | |
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| | | Newton Obèse Therapy
Nombre de messages : 296 D'où qu'tu viens ? : All Blue Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 3:30 | |
| "sur-moïque", c'est de toi ? Sinon, très intéressant, et ce serait pas un mal d'éduquer les parents là-dessus, car ils sont loin d'être tous au courant et ça donnerait beaucoup plus d'adultes bien dans leur peau. | |
| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 3:31 | |
| Nan sur-moïque n'est pas de moi, je me suis documenté et g donc copier-coller certains bouts, et remanier d'autres. | |
| | | Newton Obèse Therapy
Nombre de messages : 296 D'où qu'tu viens ? : All Blue Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 3:37 | |
| Ca se voit. | |
| | | Cyrus ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 644 D'où qu'tu viens ? : D'un peu partout Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 3:39 | |
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| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 3:56 | |
| Aujourd'hui, je vais vous parler d'un problème qui sévit gravement au coeur de notre société, de ces causes et des solutions possibles : La Croissance ou plutôt l'absence d'une croissance forte dans notre pays.
Chacun sait bien entendu qu'en simplifié, la croissance est l'augmentation du PNB ( produit national brut = somme des chiffres d'affaires des entreprises travaillant sur le sol français, quelle que soit la nationalité de ces entreprises.)
Tout d'abord, nous devons nous interroger sur les facteurs qui favorisent une bonne croisance. Ces facteurs sont multiples, mais celui que je retiens aujourd'hui est tout simplement la consommation. En effet, la consommation tend à augmenter la demande sur le marché or, quand la demande augmente, les entreprises augmentent leurs offres. Que faut-il faire pour pouvoir augmenter l'offre? Tout simplement, augmenter la production. Ceci peut-être fait de deux manières, soit en embauchant des personnes, soit en favorisant la productivité et donc en investissant, ce qui forcera une autre entreprise à en faire de même etc... Dans les deux cas, la hausse de la consommation va faire en sorte que la croissance monte, que des emplois seront créés et donc que le chômage va baisser.
Malheureusement, de nos jours, nous sommes dans un schéma général de peur et d'inquiétude, cela pour plusieurs raisons. Nous allons voir les raisons, mais regardons d'abord les conséquences. La pire des conséquence de cette situation est que les citoyens ne dépensent plus et préfèrent épargner, l'argent ne circule plus et complique encore la situation. Maintenant que la conséquence est énoncée, attachons nous aux causes. La cause de cette peur du citoyen peut venir de plusieurs choses, tout d'abord de l'instabilité relative de son travail qui est en sursis permanent au vu de la conjoncture économique nationale. Cela, nous ne pouvons pas y faire grand-chose, c'est un problème qui se résoudrait tout seul avec la remontée de la croissance. Ensuite, les problèmes de terrorrisme y jouent selon moi un grand rôle. Je ne saurais expiquer pourquoi exactement, mais il me semble que cela affecte la façon de vivre et de dépenser des français comme des autres personnes. Attachons-nous alors au problème de terrorrisme. Comment le règler? En arrêtant les chefs? Non, cela ne servirait à rien car ils seraient immédiatement remplacés par d'autres fanatiques. Cela s'est vu bien souvent dans le cas de l'IRA. Quelles pourraient être les causes du terrorrisme? En extrapolant un peu, je dirais que les éditeurs du Coran jouent un rôle dans le terrorrisme islamique, car leurs ventes se voient augmenter. ( Trêve de plaisanterie, si on savait qui le faisait il n'y aurait pas de problème.) Le bon côté du terrorrisme. Il permet au gouvernement de faire passer des lois et des décrets qui ne seraient pas passés autrement ( bon c^pôté pour eux) moins sérieusement, peut faire tomber le chômage.
La meilleure facon de le combattre, à mon avis: imaginez maintenant que le 11 septembre on ait fait pêter les tours avant qu'ils arrivent en avion, ca aurait pas eu le même impact, si a Madrid on avait fait pêter les trains deux arrêtes avant qu'ils montent, idem l'impact médiatique s'en serait vu amoindri.
DONC: pour faire remonter la croissance, il faut contrer le terrorrisme. Pour ca, il faut faire pêter leurs cibles avantt eux. Et ensuite, tout ira mieux.
PS: N'essayez pas de reproduire ce que vous avez lut ici chez vous, ceci à été écrit par un professionnel, réalisé avec l'aide de cascadeurs. MDR, je déconne bien sur. | |
| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 3:58 | |
| Celui-là il est purement de moi. Sans rien de nulle part ailleurs. | |
| | | Newton Obèse Therapy
Nombre de messages : 296 D'où qu'tu viens ? : All Blue Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 4:26 | |
| Ca se voit. Plus sérieusement, le début m'a replongé dans le début de mes cours d'économie et je ne suis pas d'accord avec la suite. | |
| | | Ruroni Kenshin Antistatik Therapy
Nombre de messages : 54 D'où qu'tu viens ? : Alsace Date d'inscription : 27/10/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 4:42 | |
| T'en fais pas, moi non plus je ne suis pas d'accord avec la suite, c'est ca le mieux dans ce raisonnement a deux francs six sous. Et c'est pour sa que c'est dans la partie flood. En même temps, je me demande même si ce n'est pas l'essence même du flood que d'écrire des choses que l'on ne croit pas nous-même pour pouvoir revenir ensuite se contredire soi même. | |
| | | Newton Obèse Therapy
Nombre de messages : 296 D'où qu'tu viens ? : All Blue Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 4:56 | |
| Ca c'est une théorie qui me plaît déjà beaucoup plus ! | |
| | | Cyrus ULTIME ESPRIT DES FLAMMES THERAPY
Nombre de messages : 644 D'où qu'tu viens ? : D'un peu partout Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: [Championnat du monde inter-Therapy de flood] Lun 21 Nov à 5:34 | |
| HIP HIP HIP! FLOODEURS! | |
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